La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada salue la décision de la FDA concernant le traitement hormonal de la ménopause
La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) appuie la décision de la Food and Drug Administration (FDA) américaine de retirer les avertissements généraux de type « boîte noire » sur les traitements hormonaux de la ménopause, une mesure qui pourrait contribuer à réduire la peur et la stigmatisation entourant ces traitements.
Une avancée pour la santé des femmes
La
Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) se réjouit de la décision de la
Food and Drug Administration (FDA) américaine visant à retirer les avertissements généraux sur les traitements hormonaux de la ménopause. Cette mesure représente une étape importante pour aider les femmes à envisager le traitement hormonal comme une option thérapeutique sûre et efficace, après consultation avec leur médecin.
Selon la
Fondation canadienne de la ménopause, une femme sur dix pourrait quitter le marché du travail en raison de symptômes de ménopause sévères. Ces troubles, souvent invalidants, ont un impact considérable sur le bien-être, la qualité de vie et la carrière des femmes.
Vers une meilleure compréhension des traitements hormonaux
Au début des années 2000, une étude avait entraîné une méfiance durable à l’égard du traitement hormonal de la ménopause. De nombreuses femmes ont cessé ou évité ces traitements par crainte d’effets indésirables graves.
Depuis, les connaissances ont évolué. De nouvelles
données scientifiques rassurantes confirment que le traitement hormonal demeure la méthode la plus efficace pour atténuer les symptômes vasomoteurs (comme les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes) lorsqu’il est administré dans des conditions sécuritaires.
La SOGC continue de s’appuyer sur les données probantes les plus récentes pour soutenir les femmes et les accompagner dans leurs choix de soins.
Un enjeu d’équité en santé
L’organisme souligne toutefois que
l’accès aux soins primaires et le
coût des traitements demeurent des obstacles importants. Partout au Canada, de nombreuses femmes peinent à obtenir un rendez-vous avec un professionnel de la santé ou doivent composer avec des frais élevés pour leurs traitements.
La SOGC plaide pour que
toutes les femmes aient un accès équitable aux soins et aux options thérapeutiques, sans être contraintes de faire des choix basés sur leur revenu ou leur situation géographique.
Les directives canadiennes en vigueur
La
directive clinique publiée en 2021 dans le
Journal of Obstetrics and Gynaecology of Canada (JOGC) stipule que :
« Le traitement hormonal de la ménopause est l’option la plus efficace pour la prise en charge des symptômes vasomoteurs; il peut être instauré en toute sécurité chez les femmes de moins de 60 ans ou ménopausées depuis moins de 10 ans, en l’absence de contre-indications. »
Cette approche permet une adaptation personnalisée des soins selon le profil de chaque patiente, tout en minimisant les risques.
Lutter contre la désinformation
Dans un contexte où la
désinformation médicale se propage rapidement, la SOGC réaffirme son rôle essentiel pour informer les femmes de manière claire, fiable et accessible.
L’organisation espère que la décision de la FDA encouragera davantage de femmes à
explorer toutes les options disponibles pour traiter les symptômes de la ménopause et à discuter avec leur médecin des solutions les mieux adaptées à leur situation.
Source : The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada
Publication Index Santé : 2025-11-11
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