On pense souvent à l'alcool, au cannabis ou aux jeux d'argent lorsque l'on parle de dépendance mais les comportements addictifs sont bien plus variés : excès de travail, mauvaise alimentation, surutilisation des réseaux sociaux, achats compulsifs, abus de sport ou encore relations affectives malsaines, ils peuvent devenir progressivement des dépendances graves, au point d'impacter la qualité de vie de la personne concernée.
À la clinique Synergilibre
, nous constatons que ce n'est pas tant le type de comportement qui pose problème, mais plutôt la perte de contrôle, les conséquences négatives et la difficulté à arrêter malgré la souffrance que celui-ci engendre.
Voici les 10 signes qui peuvent alerter sur la présence d'un comportement devenu addictif.
Ce phénomène est mieux connu sous le nom de tolérance. Avec le temps, la personne a besoin d'augmenter la fréquence ou l'intensité du comportement pour éprouver le même soulagement, plaisir ou sentiment de contrôle qu'au départ. Ce mécanisme est bien connu dans le cadre de la consommation de substances, mais il se retrouve aussi dans les dépendances comportementales.
Malgré la volonté et les efforts pour réduire ou arrêter cette mauvaise habitude, les rechutes sont fréquentes et les changements ne durent pas. Cette difficulté à tenir ses engagements peut entraîner un sentiment de culpabilité, de frustration, voire de dévalorisation. Il s'agit d'un indicateur courant qu'un comportement commence à échapper au contrôle volontaire.
Au quotidien, le recours à cette habitude devient obsessionnel : la personne y pense très souvent, voire constamment, et anticipe le prochain moment où elle pourra s'y adonner. Elle peut même organiser sa journée autour de cette habitude. Ce temps mental, parfois invisible pour l'entourage, peut devenir envahissant et générer du stress ou de l'anxiété, surtout lorsque le besoin n'est pas comblé.
Petit à petit, ce comportement peut prendre tellement de place qu'il finit par reléguer au second plan ce qui faisait auparavant partie de la vie quotidienne de la personne : loisirs, engagements, relations sociales ou responsabilités professionnelles. Ce phénomène n'est pas toujours brusque, il peut s'installer de manière progressive et renforcer la dépendance. Moins la personne est en contact avec des activités variées et stimulantes, plus elle risque de s'enfermer dans ce comportement, vécu comme un refuge ou un échappatoire.
Malgré les effets négatifs sur différents aspects de sa vie (conflits familiaux, problèmes de santé, baisse de productivité, instabilité financière...), la personne continue d'avoir recours à cette habitude compensatoire. Elle peut en minimiser l'impact, trouver des justifications ou nier le lien entre ses difficultés et l'usage qu'elle en fait. Ce mécanisme de déni est fréquent dans les situations de dépendance : il protège temporairement de la souffrance ou de la culpabilité, mais il retarde aussi la prise de conscience et l'accès à une aide appropriée.
Dans de nombreux cas, le comportement addictif s'installe en réponse à des états émotionnels difficiles : stress, anxiété, colère, tristesse, solitude ou ennui. Il agit alors comme une stratégie d'adaptation, souvent inconsciente, permettant un soulagement rapide mais temporaire. Ce mécanisme ne résout pas la cause du malaise et peut même l'aggraver avec le temps.
Au-delà des manifestations extérieures, ces schémas répétitifs néfastes s'accompagnent souvent d'un malaise intérieur : sentiment de culpabilité, de honte, d'isolement. La personne se sent prise au piège, incomprise, parfois même déconnectée de ses proches et de ses besoins ou valeurs.
Cette détresse morale renforce souvent le cycle de la dépendance, avec le besoin de fuir ou d'anesthésier le mal-être. Au fur et à mesure, la perte d'espoir et d'estime de soi peut s'ajouter, rendant encore plus difficile la démarche de demander de l'aide.
Lorsqu'une personne tente de réduire ou d'arrêter un comportement problématique, elle peut ressentir un ensemble de symptômes désagréables : nervosité, irritabilité, troubles du sommeil, anxiété, fluctuations de l'humeur, voire malaises physiques. Ces manifestations, appelées symptômes de sevrage, ne concernent pas uniquement les substances (comme l'alcool ou la nicotine), mais aussi certaines dépendances comportementales. Elles témoignent de l'impact du comportement sur le système nerveux et participent au cercle vicieux de la rechute : pour apaiser l'inconfort, la personne revient au comportement initial.
La personne cherche à cacher la fréquence, la durée, ou l'intensité de son comportement à son entourage, que ce soit par honte, minimisation ou déni. Elle peut éviter certaines conversations, mentir sur ses intentions, ou maquiller les conséquences réelles de ses actions. Cette dissimulation traduit souvent de la culpabilité ou la peur du jugement, mais elle contribue à l'isolement, à la perte de confiance avec l'entourage et rend plus difficile la prise de conscience du problème.
Malgré la conscience des conséquences négatives, la personne se sent incapable de réguler son comportement. Elle cède à des pulsions appelées cravings qu'elle ne parvient pas à freiner, parfois sans en retirer de satisfaction. Cette perte de contrôle provoque un sentiment d'impuissance, de découragement, voire de résignation, renforçant le cycle de la dépendance.
Vous vous demandez si vous ou un proche êtes aux prises avec un comportement potentiellement addictif? Ce petit questionnaire peut vous aider à amorcer une réflexion et encourager une prise de conscience lucide sur certaines habitudes de vie :
Vous avez répondu de manière positive à plusieurs de ces questions? Cela peut indiquer que certains schémas répétitifs deviennent envahissants ou difficiles à maîtriser. Reconnaître cette réalité est une première étape précieuse vers un changement durable.
Repérer les signes d'une dépendance ou d'un comportement problématique est une première étape. Pour s'en défaire durablement, il est nécessaire de chercher un soutien professionnel et spécialisé. Que vous soyez directement concerné·e ou que vous accompagnez un proche, sachez qu'il existe des solutions accessibles et adaptées.
À la clinique Synergilibre, nous avons développé une approche intégrative afin de prendre en compte l'individu dans sa globalité : corps, émotions, vécu, relationnel, environnement. Cette démarche mobilise plusieurs disciplines complémentaires pour agir à différents niveaux et favoriser un changement durable :
Pour se défaire durablement d'un comportement dommageable, il est essentiel de trouver un accompagnement adapté à sa réalité, son rythme et ses objectifs. Il existe aujourd'hui plusieurs solutions comme les traditionnelles cures fermées basées sur les 12 étapes, les consultations individuelles proposées par des thérapeutes spécialisés ainsi que de nouveaux programmes basés sur des approches modernes et reconnues. Synergilibre, clinique québécoise spécialisée en santé mentale et en dépendance a conçu un tel programme thérapeutique en dépendance 100% en ligne, pour offrir une solution efficace, alternative aux cures fermées et structurée sur d'une durée de trois mois.
Développé sur les dernières données probantes, ce programme s'adresse à toute personne souhaitant se libérer d'un comportement devenu envahissant, tout en maintenant ses engagements personnels et professionnels. Il repose sur une approche intégrative, combinant plusieurs disciplines complémentaires (psychologie, relation d'aide, naturopathie et hypnose).
Il a été conçu pour respecter le rythme et les objectifs de chaque personne, que ce soit l'abstinence ou une meilleure gestion des comportements. Il donne accès à des modules progressifs, des outils concrets, des séances de relaxation, un suivi personnalisé assuré par trois professionnel·les et propose un cadre structuré pour avancer pas à pas vers un mieux-être durable. Les thèmes importants abordés :
Ce programme a pour but d'aider les personnes à reprendre le pouvoir sur leur trajectoire de vie, dans un cadre sécurisant, bienveillant et accessible. Il est pensé pour les accompagner à mettre fin à un comportement qui leur pèse au quotidien, en comprendre les mécanismes et en sortir durablement : un accompagnement complet, humain, pas à pas, avec des repères clairs et des outils concrets pour avancer et sortir enfin du cycle de la dépendance.
Ne restez pas seul·e face aux difficultés liées à la dépendance ou à la santé mentale : aller chercher de l'aide est une étape essentielle pour entamer un changement durable. De nombreux professionnels sont là pour vous accompagner, avec bienveillance et à votre rythme.
Lorsque l'on ne sait pas par où débuter, disposer d'outils clairs et accessibles peut faire toute la différence. Synergilibre met à disposition une série de ressources gratuites pour vous accompagner dans cette étape. Inscrivez-vous dès maintenant.
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Publication Index Santé : 2025-06-25
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