Les Québécois en faveur d'un encadrement officiel des médecines alternatives complémentaires
Une majorité de la population québécoise souhaite que le gouvernement encadre officiellement l'ensemble des pratiques en médecine alternative et complémentaire (MAC).
MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ - C'est ce qui ressort d'une étude menée par la firme Léger afin d'évaluer l'opinion des Québécois concernant les médecines douces, alternatives ou complémentaires et leur encadrement.
Commandée par un groupe de chercheurs de plusieurs universités, cette l'étude relève que près des trois quarts des répondants, souhaitent la création d'une forme d'encadrement quelconque que ce soit un ordre professionnel, à titre réservé ou d'exercice exclusif (38%), un ordre professionnel parapluie (19%) regroupant plusieurs pratiques ou encore une Régie (15%) pour encadrer l'ensemble des pratiques en médecine alternative et complémentaire.
Les praticiens du Québec revendiquent depuis longtemps une reconnaissance officielle du gouvernement québécois, car un encadrement officiel aurait pour effet de combler un vide juridique dans les domaines légalisés et règlementés ailleurs au Canada. De même, la création d'un ordre permettrait d'assurer véritablement la sécurité de la population.
Dans l'ensemble, un Québécois sur deux a une assez bonne opinion des MAC (48%) et ceux-ci ont surtout recours à la massothérapie (60%), l'ostéopathie (38%) et la naturopathie (25%) pour se soigner.
On note aussi que 71% des répondants sont favorables à la mise sur pied de projets en approche intégrée en santé faisant une place tant aux soins proposés par la médecine officielle qu'à ceux en médecines alternatives.
Actuellement à l'exception de l'acupuncture, la chiropratique et de la pratique sage-femme, toutes les autres médecines alternatives et complémentaires (MAC) sont non règlementées par le système professionnel québécois. De ce fait, ces pratiques se trouvent encore confinées dans le réseau privé. Les services offerts devant être financés directement par les utilisateurs.
Mieux servir la population et améliorer la protection du public dans un domaine aussi crucial que celui de la santé devrait être une priorité pour tout gouvernement selon les responsables de l'étude.
L'étude a été menée par la firme Léger, entre le 23 et le 25 mai 2017, auprès d'un échantillon représentatif de Québécois, âgé(e)s de 18 ans ou plus. La marge d'erreur maximale pour un échantillon de cette taille est de ± 3.1 %, 19 fois sur 20.
Publication Index Santé : 2017-06-21 - Nombre de visites depuis la publication : 47396
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