Le test de dépistage du VPH maintenant offert à la population des Laurentides
Le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce que le test de dépistage du virus du papillome humain (VPH) est désormais accessible dans la région des Laurentides, marquant une avancée majeure en matière de prévention du cancer du col de l’utérus.
Un nouveau test pour mieux prévenir le cancer
La ministre responsable de l’Habitation et ministre responsable de la région des Laurentides, 
Sonia Bélanger, a annoncé, au nom du ministre de la Santé 
Christian Dubé, que le test de dépistage du 
virus du papillome humain (VPH) est maintenant offert à la population des Laurentides. Ce déploiement s’inscrit dans les efforts du 
ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) pour renforcer la prévention du cancer et améliorer les soins préventifs à l’échelle du Québec.
Le test VPH remplacera graduellement le 
test de Papanicolaou (PAP), utilisé depuis plusieurs décennies. Plus précis et moins fréquent, ce nouveau test n’est requis que tous les cinq ans, contre tous les deux ans pour le test PAP, ce qui en fait un outil de dépistage à la fois plus efficace et plus pratique.
Un outil de dépistage plus précis et plus espacé
Une infection par le VPH représente la 
principale cause du cancer du col de l’utérus. Détecter la présence du virus permet d’intervenir plus tôt et d’éviter l’évolution vers des formes graves de la maladie. Cette avancée constitue un pas important pour la santé des femmes et la prévention du cancer au Québec.
Le MSSS rappelle qu’il déploie actuellement la 
Stratégie nationale de prévention en santé, une initiative qui met l’accent sur la promotion des saines habitudes de vie, le dépistage précoce et l’accès équitable à des soins préventifs modernes et efficaces.
Des ministres engagés dans la prévention
Pour le ministre de la Santé, 
Christian Dubé, l’introduction du test VPH s’inscrit dans la vision d’un système de santé axé sur la prévention :
« Le déploiement du test de dépistage du VPH se poursuit à l’échelle du Québec, conformément à la volonté de notre gouvernement de renforcer la prévention du cancer du col de l’utérus. En rendant ce test plus accessible, nous permettons à un plus grand nombre de femmes de bénéficier d’un dépistage plus efficace, contribuant ainsi à sauver des vies. Il s’agit d’un progrès significatif. »
La ministre 
Sonia Bélanger souligne également l’importance de cette mesure pour les femmes de sa région :
« La lutte contre le cancer du col de l’utérus est cruciale. Cela passe par un meilleur accès à un test de dépistage tel que celui-ci. C’est une avancée majeure en matière de santé préventive qui peut vraiment faire une différence. Je suis fière que les femmes des Laurentides puissent désormais en bénéficier. »
Une initiative déployée dans tout le Québec
Le 
MSSS et 
Santé Québec poursuivent la mise en œuvre progressive du test VPH dans l’ensemble des régions du Québec. Après son implantation dans la Capitale-Nationale, les Îles-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, l’Outaouais, Laval, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, la Montérégie et l’Estrie, 
les Laurentides s’ajoutent désormais à cette liste.
Ce déploiement contribue à la modernisation des programmes de dépistage et s’inscrit dans une série d’initiatives prévues par le 
Programme québécois de cancérologie 2024-2026, qui met fortement l’accent sur la prévention et la détection précoce.
Des mesures concrètes pour renforcer la prévention
Le gouvernement du Québec a multiplié les actions pour favoriser la santé préventive au cours des derniers mois. Le 
vaccin contre le VPH est désormais offert gratuitement à toutes les personnes âgées de 20 ans et moins, et une période de gratuité est actuellement en vigueur pour les 21 à 45 ans, jusqu’à épuisement des doses.
D’autres avancées importantes ont également été réalisées, notamment l’élargissement du dépistage du cancer colorectal et du cancer du sein, ainsi que l’introduction de nouveaux vaccins, comme ceux contre le 
virus respiratoire syncytial (VRS) et le 
zona. Ces mesures témoignent de l’engagement gouvernemental à bâtir un système de santé où la prévention devient un pilier central.
Source : Cabinet du ministre de la Santé
Publication Index Santé : 2025-10-27
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